La définition de l’intelligence fait toujours l’objet de nombreuses discussions philosophiques et scientifiques. L’intelligence reste, de fait, un concept encore mal défini. Ce qui ne doit pas surprendre. Ce manque de consensus sur une définition est un problème commun en science, lorsqu’un concept est encore exploré et comporte de nombreuses questions non résolues.
L’intelligence a été décrite comme une faculté d’apprentissage pour s’adapter à l’environnement ou au contraire, faculté de modifier l’environnement pour l’adapter à ses propres besoins (adaptation). Dans ce sens général, les animaux, les plantes ou encore les outils informatiques peuvent être considérés comme faisant preuve d’une certaine intelligence.
L’intelligence peut être également perçue comme la capacité à traiter l’information pour atteindre des objectifs.
Par ailleurs, l’intelligence ou le manque d’intelligence sont des concepts qu’on retrouve dans toutes les cultures et dans toutes les langues, sous des noms variés, et qui ont changé selon les époques. Dans certaines cultures africaines, l’intelligence est définie comme la faculté mentale permettant de distinguer l’homme de l’animal. Ailleurs, l’intelligence est multiple : intelligence tactique, intelligence expérimentale… En Occident, l’intelligence est plutôt la compréhension, d’un « problème » perçu a priori comme complexe qu’il soit situé dans un domaine de connaissances et/ou dans une utilisation des données de la nature et/ou dans un ensemble de relations sociales.
Alors que le concept d’intelligence est en débat, les psychologues ont essayé dès le début du XXe siècle de contourner le problème en mesurant l’intelligence. Le célèbre « quotient intellectuel » ou « QI » a connu et connaît encore un grand succès. On connaît ses limites. Il reste pourtant un prédicteur reconnu des performances scolaires des enfants.
D’autres théories comme les « intelligences multiples » ont fleuri au XXe siècle. Elles sont loin de faire consensus.
Les progrès en matière d’imagerie médicale ont mis en lumière des liens entre le développement de l’intelligence et des facteurs biologiques. On savait pourtant avec les études sur des vrais jumeaux éduqués dans des milieux différents que l’environnement éducatif a une forte influence sur des enfants au capital génétique identique.
Pour terminer, le concept d’ « intelligence artificielle » développé par les informaticiens s’impose dans la société depuis une quinzaine d’années dans nos sociétés. On l’a vu, l’intelligence est difficile à définir. Comment décider qu’une machine est intelligente ou non ? Alan Turing propose en 1950 de prendre l’homme comme étalon et de confronter verbalement, à l’aveugle, un être humain A à un être humain B et un logiciel. Si A ne réussit pas à distinguer B de la machine alors la machine a passé le test avec succès…
[1] Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence
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Précisons que le quotient intellectuel, rapport d’âge mental évalué au travers d’épreuves psychotechniques, sur âge réel, n’a plus de quotient que le nom. Les QI des épreuves actuelles ne sont que des indices de dispersion sur des échelles d’âges, de 3 mois en 3 mois souvent, soigneusement et statistiquement conçues pour chaque performance évaluée. Cet aspect confère au test et au « QI » qui en est déduit une validité assez sérieuse, à condition que la passation s’effectue avec un psychologue formé aux épreuves.
Merci pour ces précisions intéressantes.