L’ouverture
La grande majorité des CDI de collège et de lycée avaient déjà ouvert une fenêtre numérique, souvent sur
le site internet de l’établissement. Avec la crise sanitaire, le processus s’est accéléré en offrant, outre les ressources internes, des liens vers tous les éditeurs offreurs des solutions en ligne pour lire, apprendre ou s’exercer.
Presque tous sont allés plus loin en proposant des travaux collectifs, des conversations par « chat », des tableaux collaboratifs, des murs de textes et d’images, mais également des activités pédagogiques et ludiques avec le sentiment que le CDI devait être à la fois un espace de concentration et de décontraction en cette période si crispée.
Souffler, se détendre
Il fallait souffler, se détendre entre deux plages de travail, et dédramatiser la crise sanitaire.
Rares sont les sites qui n’ont pas ouvert de bandeau ou menu spécifique à la COVID pour démêler l’info de l’intox, rassurer élèves et parents de la réalité de la situation.
Le CDI se devait d’être à la pointe de cette info, car telle est bien sa mission première.
Enfin, les centres les plus téméraires ont proposé des séances de bien-être et de relaxation à pratiquer chez soi selon un rituel quotidien ou hebdomadaire, sur sa chaise ou son tapis de sol, dans le prolongement de pratiques scolaires bien ancrées.
Le retour dans les classes et au livre papier a sonné la fin de cette récréactivité, mais temporairement, espèrent les enseignants les plus militants du CDI. Là où la crise sanitaire a favorisé un enthousiasme communicatif, ils estiment qu’il serait bon de laisser cette fenêtre grande ouverte à durée indéterminée.
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