Le cadre de l’OMS
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a été fondée en 1946. Elle définit la santé ainsi : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » Il s’agit d’une vision globale, avec un sujet acteur et non passif, qui vit dans un environnement qui influe sur sa santé.
On peut craindre que la pandémie installée qui entraîne des protocoles sanitaires, nous fasse vivre une nouvelle période hygiéniste, qui peut vite virer à une période moralisatrice. Des affiches vantant les gestes à accomplir, des mesures punitives si elles ne sont pas appliquées, ne sauraient faire office d’éducation à la santé.
Il est donc réellement nécessaire d’interagir avec les enfants et les jeunes pour les amener à comprendre, à consentir en responsables.
Questions complexes
Responsabiliser sans culpabiliser, tel est le défi de cette éducation.
Car on sait désormais que parmi les publics à risques figurent les personnes en surpoids et on sait également que la mauvaise alimentation touche les enfants et les jeunes des couches sociales les plus populaires, dans une problématique le plus souvent familiale. Expliquer sans stigmatiser : une gageure !
Combattre les idées fausses sur les guérisons magiques ou les remèdes miracles qui éloigneraient la Covid quand parfois ce sont des croyances religieuses bien partagées en famille : une autre gageure !
Éduquer à la santé demande bien du tact. L’enfant et le jeune doivent être acteurs de leur santé.
L’UNSA Éducation considère que l’éducation à la santé doit être au cœur de toutes ses actions. Chaque acteur inclut au quotidien la prévention dans ses pratiques professionnelles, en vue de développer la pratique et la réflexion. Les instances en matière d’éducation à la santé, pour être efficientes, doivent être obligatoires et leurs rôles renforcés (ex : CESC).
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