
L’ampleur de la détresse psychologique des étudiant.es depuis la pandémie nécessite une stratégie nationale. Un collectif de présidents d’université, médecins et représentants syndicaux réclame une stratégie collective dans une tribune du Monde.
Un constat
La santé mentale des étudiant.es doit être une priorité pour le gouvernement. Actuellement 43% des étudiant.es sont en détresse psychologique contre 29% avant la pandémie et seul.es 4% d’entre eux.elles ont consulté leur service de santé universitaire ou bureau d’aide psychologique. 1% ont fait usage des « chèques psy ».
C’est une génération entière qui souffre traversée par l’anxiété, la dépression et les idées suicidaires.
Des chiffres
L’accompagnement des étudiant.es restent à un niveau très faible en France : aux États -Unis, on compte 1 psychologue pour 1 346 étudiant.es . En Autriche, 1 psychologue pour 6 428 étudiant.es et en France 1 psychologue pour 14 889 étudiant.es.
Un guichet unique de santé étudiante
Il est impérieux de faire mieux et vite. Une stratégie nationale devrait renforcer les moyens octroyés aux services de santé universitaire tant en psychologues, qu’en médecins, infirmier.es, personnels administratifs et en locaux. Ces moyens permettront de structurer une offre de soin gratuite, graduelle et accessible à tous.tes. Ces services devront bénéficier également aux 40% d’étudiant.es n’ayant pas accès aux services de santé universitaire et devenir des services de santé en faveur également des étudiant.es en formation technique, écoles paramédicales, sociales, d’ingénieurs, ou de commerce.