Etudiant.es : une santé mentale encore fragile

Loneliness Teenage Girls

Le sentiment de mal-être persiste chez les étudiant.es en ce début 2023. Ce phénomène perdure depuis le COVID et s’ancre en raison des évènements anxiogènes de 2022 : guerre en Ukraine, crise énergétique, perte de pouvoir d’achat et incertitude professionnelle.

Les jeunes sont peu optimistes pour cette nouvelle année : « Les étudiants sont passés d’un climat d’insécurité majeur à un climat d’incertitude » explique Dominique Monchablon, médecin psychiatre et cheffe du service relais des étudiants lycéen à Paris.

Selon son analyse, les facteurs d’anxiété s’empilent. Le confinement dû au COVID a entraîné un manque d’interactions sociales avec un sentiment de solitude engendrant chez les plus fragiles une dépression. A cela l’inflation (+ 6,2% sur un an en novembre selon l’INSEE) et une situation économique des familles difficiles ont potentialisé un stress déjà sous-jacent chez les étudiant.es.

Pour 2023, Dominique Monchablon oscille entre alarmisme et apaisement pour la santé mentale des jeunes.

La médecine de prévention est primordiale pour la prise en charge des jeunes qui pour la plupart n’osent pas parler à leur entourage et à leur famille de leur souffrance psychique soit par honte soit pour les épargner. Dès cette année, les services de santé universitaires (SSU) sont élargis à tous les étudiants du supérieur et pas seulement à ceux des universités et deviennent des services de santé étudiante (SSE). 8,2 millions d’euros supplémentaires seront consacrés à la santé des étudiant.es.

Ces services sont en charge de la santé mentale, sexuelle, des addictions, de l’accompagnement nutritionnel des étudiants.

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