Contribution SEA-UNSA Education dans le cadre de la refondation
Le SEA-UNSA Education se réjouit de la démarche mise en œuvre pour refonder l’école de la nation.
La réflexion menée aujourd’hui au ministère de l’Agriculture sur « la refondation de l’école » s’ouvre trois ans après les travaux conduits lors des assises de l’enseignement agricole public.
Nous avons un acquis important.
Cette réflexion peut être l’occasion d’approfondir certaines des questions débattues lors des assises de l’EAP.
Les principales thématiques importantes pour notre organisation sont les suivantes :
1 – La problématique des élèves en grande difficulté
Comme à l’Education Nationale, notre enseignement y est aussi confronté.
Nous n’y avons pas encore apporté de réponses pleinement satisfaisantes.
Cette problématique renvoie aux débats antérieurs qui se sont tenus lors des assises de l’enseignement agricole public sur :
– l’orientation des apprenants,
– la place des classes de 4ème et 3ème de l’enseignement agricole, qui jouent un rôle important dans l’acquisition du socle commun de compétences et de connaissances,
– la prévention du décrochage scolaire,
– l’accompagnement personnalisé, dont les modalités pratiques existantes sont à reconsidérer (nécessité d’un meilleur cadrage national sur leur répartition disciplinaire par exemple),
– l’importance des groupes à effectifs réduits,
– la possibilité d’un cursus en 4 ans au lieu de 3 pour les élèves les plus en difficultés pour préparer le bac pro, demande que nous avions formulée lors des discussions sur la réforme de la voie professionnelle, etc.
2 – La prise en compte de la diversité des voies de formation dans l’enseignement agricole
Dans nos EPLEFPA, la formation professionnelle agricole est dispensée sous divers statuts (formation initiale, formation continue, apprentissage), et accueille une diversité d’apprenants, dont une partie seulement est en difficulté scolaire.
Quelque soit la voie de formation choisie, les conditions de la réussite des élèves, apprentis et stagiaires adultes doivent tenir en compte des besoins de chacun.
Nous sommes défavorables à la standardisation des cursus de formation.
Toutes les questions concernant les membres de la communauté éducative de l’EPLEFPA doivent pouvoir être traitées, que ces personnels travaillent sur le lycée, le CFA ou le CFPPA, que ces personnels soient enseignants, formateurs ou administratifs.
3 – La fluidité des parcours de formation
Les classes passerelles sont indispensables et doivent être développées pour organiser la fluidité des parcours de formation, d’aller d’un CAP vers le bac pro ou du bac pro vers les BTSA.
La disparition des classes de BEPA, depuis la réforme de la voie professionnelle, a pénalisé les élèves en difficultés. Continuer de lire « Contribution du Syndicat de l’Enseignement Agricole »