Bouger est vital pour notre santé!

Dès 2019, le professeur Carré, Cardiologue au service de médecine du sport du CHU de Rennes, alerte lors de son audition au sénat sur les dégâts liés au manque d’activité sportive. La sédentarité s’est accentuée depuis la pandémie de COVID. Il demande de faire de l’activité physique une cause nationale.

Les bienfaits de l’activité physique sont reconnus scientifiquement.

L’étude de Martine Duclos , cheffe du service de médecine du sport au CHU de Clermont, montre  les méfaits de l’absence d’ activité physique en classe de CE2  avec une perte des fonctions cognitives de 40% suite au confinement.

Chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, la marche  favorise, par  la sécrétion d’hormones, la connexion neuronale et augmente l’oxygénation du cerveau.

L’espérance de vie augmente de près de 7 ans  dans les pays nordiques adeptes de l’effort physique par rapport  à la France.  

Pour le professeur Carré, « apprendre à connaître son corps, savoir y prendre soin, par l’alimentation, l’activité physique, connaître les méfaits des drogues, de l’alcool, du tabac sont aussi importants que de savoir lire ou compter ».

En 2022 , le collectif « Pour une France en forme » sous l’égide d’ un groupe de médecins dont le Professeur Carré mène une enquête sur plus de 9000 collégiennes et collégiens en classe de 6ème. Leur capacité physique est mesurée à travers le test de la navette, une course sur 20 mètres avec une cadence augmentant au fur et à mesure. Force est de constater que la capacité physique s’est dégradée par rapport à la même tranche d’âge d’il y a trente ans. L’étude va plus loin et divise les jeunes en deux groupes, ceux et celles qui bénéficient d’un entraînement spécifique et les autres qui suivent les cours d’EPS standard. Le premier groupe a vu ses résultats s’améliorer significativement.

La sédentarité et le manque d’activité physique touchent particulièrement les jeunes à l’adolescence avec des risques sur la santé comme l’obésité, la dépression, les addictions ( jeux vidéo, tabac, alcool, stupéfiants) mais aussi avec des répercussions à distance avec le diabète de type II ou encore les risques cardiovasculaires comme les infarctus.

  « Il faut regarder les choses en face, nous sommes face à un tsunami sociétal d’inactivité physique et de sédentarité »,  assure François Carré.

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