Le besoin vital de lien humain et culturel passe en partie par la langue. Pratiquer ou apprendre une nouvelle langue vivante, étrangère, régionale, enrichir sa langue maternelle, … c’est faisable même en temps de séclusion.
Sur la toile tout est à portée de clics, sélectifs, du débutant au confirmé :
- Dictionnaires (contextualisés, sonorisés) : le TLFi est un trésor pour la langue française, Linguee propose désormais près de 25 langues.
- Méthodes d’apprentissage gratuites, de qualité variable, plus ou moins complètes: Babbel (14 langues). Le portail Clé des langues centralise des ressources pour professionnels de l’éducation certaines exploitables par toutes et tous. Des MOOC, parcours de formation, en langues sont proposés, y compris par des académies.
- Ressources authentiques abondantes en toutes les langues : audio, vidéo, textes et images. Tous les média offrent des archives documentaires organisées qui permettent de croiser les activités (BBC , the Guardian , El païs, Suddeutsche zeitung, Youm7 , etc. ).
- Sites, magazines spécialisés: apprendre ou se perfectionner dans la langue choisie en fonction de ses passions.
- Télé et radio, des ressource permanentes : des programmes sur Culturebox, un épisode d’une série en VO sous-titrée dans la langue originale. ARTE le propose largement, d’autres chaînes aussi…
Pratiquer régulièrement sur des séquences brèves (20-30 minutes), comme en sport, des documents courts, entiers et adaptés au niveau; des textes avec leurs podcasts ou vidéos permettent un va-et-vient oral-écrit ; varier les thèmes d’intérêt, à l’envi : sciences et technologie, histoire et géographie, poésie et littérature, musique ou chant, arts plastiques, etc.
Ouvrir une porte d’interculturalité, comme dit un proverbe: Un humain* qui parle une langue en vaut un; un humain qui parle deux langues en vaut deux; un humain qui en parle trois vaut toute l’humanité. (*humain remplace homme)